Asnières, une ville qui bouge.
Rencontrée hier au hasard de notre promenade hebdomadaire dans les Hauts d’Asnières, une dame interpelle vivement le maire et lui tient à peu près ce discours : « Je n’ai pas encore eu la chance de vous rencontrer. Excusez-moi de vous fondre dessus comme cela, mais l’occasion est trop belle et j’avais envie de vous parler. Au passage merci pour l’augmentation de la taxe d’habitation » Ironie d’entame de dialogue qui nous a valu tout de même cinq bonnes minutes de remontrance avant que notre interlocutrice n’aborde le fond de son grief : « il n’y a rien qui bouge à Asnières ! Nous voulons que ça bouge ! Nous ne pouvons pas continuer de vivre à Asnières et d’avoir nos activités et nos loisirs à Colombes, Levallois ou Gennevilliers ! » Difficile d’en placer une avec elle ! Mais après deux minutes d’explication du maire régulièrement entrecoupée par ses soins, elle concéda : « Eh bien, monsieur le maire, vous devez dire et communiquer un peu plus sur ce que vous faites. Il faut que les choses avancent plus vite. J’ai envie que ça bouge dans la ville pour nos enfants… ! »
Pour vous tous qui êtes comme cette femme voici les informations que le maire a pu porter à la connaissance de notre interlocutrice dans ce dialogue ; une sorte de chronique du week end.
Inauguration d’une épicerie solidaire la veille
Depuis le vendredi 18 décembre au 4 rue Louis Armand, la ville dispose d’une épicerie solidaire avec l’appui de la Fondation Carrefour et par l’entremise du réseau associatif Pacte. C’est donc le Pacte départemental, Pacte 92, qui porte avec le Centre d’Action Sociale (CAS) de notre commune cet ambitieux projet de solidarité active destiné aux plus fragiles de notre ville. Une épicerie qui bénéficiera dans les tous prochains jours à 300 familles asniéroises et qui ne se contentera pas de secours alimentaire mais animera des ateliers de nutrition, santé et hygiène pour ceux qui y seront accueillis.
Inauguration du marché de Noël
Ce vendredi 18 décembre c’est une foule nombreuse qui a bravé le froid glacial pour assister à l’inauguration du marché de Noël de la ville d’Asnières. Placé sous le signe des Antilles et sous le parrainage de Firmine Richard, grande et talentueuse actrice, il n’aura pas fallu longtemps pour que chacun oubli le gel de ses orteils pour cueillir au son de la musique des îles les morceaux de soleil qui pleuvaient par milliers. Et plus d’un m’assurèrent avoir vu le maire esquisser quelques pas de danse quand Firmine Richard entonna « Fé mwen un ti’bo » de la Compagnie Créole. Si vous avez une vidéo de cet instant mémorable, je suis preneur ; pour la postérité.
Oui, pour la deuxième année consécutive la marché de Noël de notre ville, sous l’ère de la nouvelle majorité, innove et assume crânement ses ambitions pour une grande ville. Et déjà il fait oublier le ridicule de la dizaine de chalets installés auparavant devant l’hôtel de ville pour trois jours. Je commençais moi-même à oublier ce que c’était avant.
C’est une rencontre faite aux côtés du maire dans les allées du marché hier samedi qui me l’a fait toucher du doigt. Un groupe se promenait comme nous dans les allées du marché. Un homme reconnut le maire. Il lui présente dans le groupe une femme. Elle est venue lui rendre visite. C’est une ancienne asniéroise. Celui qui nous la présente est asniérois de récente date. Elle, n’avait connu que l’ère Aeschlimann. Lui, n’est témoin que de la nouvelle ère, celle de Piétrasanta. Et c’est elle qui, visiblement émue, apprenait à son ami que le marché de Noël, ce n’était pas cela à l’époque où elle vivait à Asnières. Et lui de lui expliquer combien cette année est encore mieux que l’an dernier qui était déjà très bien. Il avait visiblement quelque peine à imaginer comment c’était avant malgré les efforts de son amie pour lui expliquer. Mais c’est connu, le pire, il faut le voir pour le croire.
Hier samedi, sur le marché, les Petits Chanteurs d’Asnières étaient de tour de chants. Le récital de 30 minutes a littéralement transporté l’ensemble des personnes présentes.
Un hommage mérité à tous les différents services de la ville qui ont œuvré à cette réussite.
Inauguration de la salle de Projection au centre Robert Lavergne.
C’est ce samedi 19 décembre que la salle de projection du centre Robert Lavergne a rouvert ses portes. Depuis 17ans, cet instrument de culture et de lien social abandonné était considéré par la plupart d’entre nous habitants des Hauts d’Asnières comme l’un des symboles de l’abandon global que nous subissions. Sa réouverture ne pouvait être considérée que comme une bonne nouvelle annonçant la conjuration définitive et progressive du mauvais sort qui nous était fait par ceux qui nous prenaient pour pas grand-chose.
Alors qu’ils se pressaient vendredi soir par dizaine pour l’inauguration du marché de Noël avec leurs amis, les élus de l’opposition n’ont pas trouvé de disponibilité sur leur agenda pour assister à la renaissance culturelle des Hauts d’Asnières. Même pas la Conseillère Générale du Quartier. Sans doute une question de priorité.
Arbre de Noël de Trait d’union
Ce même samedi 19 décembre, le centre municipal de proximité Trait d’Union réunissait les enfants du quartier pour le goûter du Noël. Il était soutenu pour l’occasion par la Régie de Quartier qui assurait la logistique et par le bailleur OSICA qui a fourni la structure gonflable où les enfants se sont amusés toute l’après-midi. Là aussi le froid et l’enneigement de la place Levau n’ont pas eu raison de la volonté des enfants et des familles d’être ensemble pour faire bouger leur quartier.
Arbre de Noël du Conseil des familles du Freycinet
Dimanche 20, c’était au tour de l’association Conseil des Familles du Freycinet d’organiser son arbre de Noël autour des enfants du quartier. A 14h30 ils étaient plus d’une cinquantaine à attendre la rencontre avec le P. Noël hébergé pour l’occasion dans les locaux du Club des Chardons : un Ticket et un tampon servent de passeport vers cette rencontre espérée par tous les enfants ; émotion immortalisée par une photo, un cadeau généreux du Père Noël et c’est la route vers un goûter de chocolat chaud servi par les femmes de l’association coiffées du célèbre bonnet rouge et blanc.
Quand on sait la difficulté qu’a rencontrée l’association pour organiser ce rendez-vous annuel avec les enfants du quartier, il n’y a aucune raison pour dire que ça ne bouge pas à Asnières. Même quand c’est difficile, ça bouge tout de même.
Des voeux de la part des élèves de CP de Descartes A et J. d'Ormesson
Voilà un week end qui porte l’espérance d’excellentes fêtes de fin d’année et d’une très bonne année à venir pour notre ville. Et si vous voulez entrez dans cette fête avec tout plein de cadeaux dans votre hotte, il vous suffira de faire un tour en suivant ce lien : http://www.ec-descartesa-asnieres.ac-versailles.fr/spip.php?article164 Les enfants de l’école Descartes et ceux de Jean d’Ormesson vous y ont laissé une belle poésie. C’est dans le cadre de la radio de l’école Descartes. Une belle initiative de l’équipe enseignante dont je vous reparlerai avec un grand plaisir.
Qui dit encore que ça ne bouge pas à Asnières ?